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Après Liège, Namur

Quelques jours seulement après les glorieuses victoires de Metz, Longwy et Neufchâteau, l'intendant général allemand pouvait déclarer : « De la forteresse de Namur, cinq forts et la ville sont en notre possession ; quatre forts sont encore bombardés. La chute  semble imminente." Ainsi, dès le vingt-quatrième jour de mobilisation, cet autre bastion belge, d'où nos ennemis conjurés pensaient inonder le pays allemand, était aussi le nôtre !

Il est désormais incontestable que le gouvernement belge s'était engagé depuis longtemps à fournir aux Français et aux Anglais les forteresses de Namur et de Liège comme bases pour l'attaque prévue sur les arrières de l'armée allemande stationnée à la frontière alsace-lorraine. Namur, qui compte environ 32 000 habitants, est située à l'embouchure de la Sambre et de la Meuse, est le carrefour de cinq lignes ferroviaires, dont celle vers Bruxelles et Paris, et est fortifiée par neuf forts avancés, qui représentent une partie de l'importante série de fortifications meusiennes.

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