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Après le premier attentat...

François-Ferdinand avait été prévenu des dangers qu'i courait à Sarajevo, une partie de la population étant hostile à sa venue. L'archiduc n'en a pas tenu compte et a souhaité poursuivre sa visite.

La bombe de Cabrinovitch avait fait peu de mal, seul un officier d'escorte ayant été blessé. A l'hôtel de ville, où avait lieu une réception officielle, François-Ferdinand se répandit en termes violents : " Notre haute sympathie pour Sarajevo est reconnue par des bombes".  

Au sortir de l'hôtel de ville, il décidait de se rendre à l'hôpital militaire pour y prendre en personne des nouvelles de l'officier blessé. Prinzip s'était posté à un carrefour que le cortège devait traverser. A la croisée de voies étroites, la voiture princière avait dû ralentir. Elle se trouvait à peu près arrêtée, c'est le moment que choisit le meurtrier pour accomplir son acte. Il n'eut qu'à tendre le bras pour frapper l'archiduc d'abord, puis la duchesse.

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