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9 septembre 1914 : Les Prussiens battus à Mondement

Le 9 septembre, Maunoury a chassé devant lui les 260 000 hommes de la première armée allemande. Franchet d'Esperay a passé la Marne à Château-Thierry. Guillaume II a quitté le sol français pour rentrer à Luxembourg.  

Mais la bataille n'est pas encore complètement gagnée.

Le commandement allemand, stupéfait du redressement des armées alliées, a senti l'importance vitale de la partie engagée. Un ordre du jour du commandant du VIIème corps demande aux hommes leur dernier souffle pour le bien-être de l'Allemagne. L'état-major a réuni contre notre centre tous les moyens en son pouvoir et la Garde prussienne. Ce centre, formé par la 9ème armée, est commandé par Foch. 

Attaqués le 6, nous perdons Saint-Prix le 7, le château de Mondement et La Fère Champenoise le 9. Au soleil couchant de ce jour, l'intervention de la 42ème division de Grossetti, portée par une conception hardie de Foch, de la gauche à la droite de l'armée, va nous permettre enfin de rétablir la situation. La division marocaine du général Humbert, renforcée du 77ème d'infanterie, après deux assauts repoussés, est lancée pour la troisième fois à l'attaque de Mondement que l'artillerie divisionnaire de la 42ème a tenu deux heures sous un feu d'enfer."Allons mes gars, allons mes braves !" a dit le colonel Lestoquoi du 77ème, "un dernier coup de collier et ça y est !".

Cette fois, les Allemands cèdent à nos baïonnettes. Ils se rendent ou fuient, laissant sur le terrain 3 000 morts.

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