Claude
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09 Sep
Les Allemands et Nicolas II, Tsar de Russie

Cet article de "L'illustrierte Geschichte des Weltkrieges"a été traduit de l'allemand. Son point de vue est donc subjectif.

Empereur et souverain de toutes les Russies, Tsar de Moscou, Kiev, Novgorod, etc, Seigneur du Turkistan, héritier de la Norvège, Duc de Schleswig-Holstein, Dithmarschen et Oldenburg, etc, Nicolas Alexandrowitsch est né le 6 mai 1868 à ST. Petersburg (Petrograd), fils aîné de l'empereur Alexandre III de Russie et de sa compagne, la princesse Dagmar de Danemark, et a succédé à son père sur le trône le 1er novembre 1894.

Il est donc dans sa quarante-septième année et vingtième de son règne. Son épouse est née la princesse Alix de Hesse et du Rhin, cousine naturelle de l'empereur allemand ; parce que sa mère était une sœur de l'impératrice Frédéric. 

En tant qu'impératrice, elle porte le nom d'Alexandra Feodorovna. Le tsar est à la tête d'une longue série de régiments russes et, lorsque la guerre a éclaté, il était également titulaire de régiments prussiens, autrichiens, saxons, bavarois et hessois et de postes honorifiques. Son attitude et son langage ambigus à l'égard de l'empereur Guillaume II, qui semble être son ami le plus proche, lui ont complètement ôté, en Allemagne également, toutes les sympathies dont la dernière était le sentiment de compassion envers un souverain qui, même dans son propre pays, voyait sa vie constamment menacée.

En conclusion, après ces quatre portraits :

On ne peut pas dire que Georges V d'Angleterre ou Albert de Belgique aient eux-mêmes trompé leur peuple, mais l'histoire mondiale devra un jour témoigner de Nicolas II et de Poincaré, et de Nicolas II, elle pourra en outre constater qu'il n'a pas hésité à mentir personnellement même au souverain de la nation allemande qui était son ami, un degré d'infamie qui ne peut plus guère être surpassé, mais qui est une énorme preuve du vieil adage : tel maître, tel serviteur. Dans la lutte de la vérité contre le mensonge, la victoire finale sera et doit être du côté de la vérité, selon la vieille formule : la vérité triomphe. L'honnêteté et la véracité allemandes vaincront tous ces pères du mensonge et leurs armées.


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