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10 Sep
Traître à la patrie

Pendant l'invasion de 1914, des Français s'étaient malheureusement vendus aux Allemands. L'espionnage était monnaie courante et nos troupes ne devaient se confier à personne, pas même à leurs compatriotes.

Durant la période de quelques semaines pendant laquelle se déroula la guerre de mouvements, un vaste réseau d'espionnage enveloppa les opérations. Beaucoup de nationaux allemands s'étaient installés sur notre territoire dès avant la guerre, qui sous des apparences pacifiques, se préparaient avec ardeur à jouer leur rôle. 

Les aiguilles mouvantes des horloges, les téléphones secrets dans les caves, les signaux d'aspect anodin aidant aux repérages comme les vieux pâtres dans les troupeaux, le nombre de bêtes, la couleur de leur toison, tous ces signes avaient une signification pour l'ennemi.

Mais le métier d'espion était périlleux...suite à des expériences fâcheuses, nos soldats étaient sur leurs gardes et redoublèrent de vigilance. Et peu d'espions échappèrent au châtiment. 

L'homme photographié ci-dessus qui fut passé par les armes sur la route de Verzy à Reims, était un valet de ferme français. La sentence était impitoyable pour les traîtres à la patrie.

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