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28 Aug
Traîné au châtiment...

Au cours de la retraite, le 30 août, des batteries de 75 étaient défilées, hors de la vue de l'ennemi dans l'Aisne, près d'une ferme isolée, quand, soudain, des rafales de 105 allemand encadrèrent exactement et du premier coup nos pièces, tuant un grand nombre d'officiers er de servants. Il fallut se replier très rapidement.

Mais les militaires prirent le temps de visiter la ferme devenue suspecte. Ils découvrirent que le fermier était de nationalité allemande, qu'il possédait une installation de télégraphie sans fil et qu'une de ses granges recélait un dépôt de quarante ou cinquante mille cartouches. Bien plus : ils avait invité isolément plusieurs soldats français à se rafraîchir et les avait fusillés à bout portant. 

Quand on voulut s'emparer de lui, il opposa une résistance désespérée. Insuffisamment ligoté, il se dégagea, arracha la baïonnette d'un des hommes qui le gardaient et tenta de le frapper. C'est alors qu'on lia ce forcené sans ménagements sur une voiture de munitions d'infanterie pour le conduire vivant auprès du général qui devait décider de son sort.

Il fut naturellement passé par les armes. 

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